Wir laden namhafte Autoren und Künstler an unserer Schule ein. Wir besuchen kulturelle Veranstaltungen. Hier einige Beispiele.
Le 24 avril 2023, les élèves de la KSWE ont eu le plaisir de rencontrer Élisa Shua Dusapin, une jeune écrivaine franco-coréenne qui habite en Suisse romande. Elle a commencé à écrire son premier roman quand elle était très jeune. Aujourd’hui, elle a trente ans et elle est une écrivaine à succès qui a gagné beaucoup de prix littéraires pour ses romans.
Elle nous a présenté son premier roman Hiver à Sokcho. Les premières idées pour son roman ont pris vie quand elle a commencé à écrire son travail de maturité. Elle a décidé d’écrire de ses expériences en Corée et aussi des problèmes qu’elle a eus avec son identité. Comme franco-coréenne, elle a vécu du racisme dans sa vie quotidienne, c’est pourquoi elle a décidé d’incorporer ce sujet dans ses textes. Sur son chemin d’écrivaine, elle oscille entre les deux cultures.
L’année prochaine, son roman Hiver à Sokcho sera adapté au cinéma !
Merci beaucoup à Élisa Shua Dusapin pour cette soirée très informative et intéressante.
09. Mai 2023 | Lorena Savinelli et Ana Schneebeli G2C
KantiKino zeigt zum Thema «Colors!» den französischen Film der Schweizer Filmemacherin Ursula Meier
L’enfant d’en haut (Winterdieb).
Der zwölfjährige Simon lebt mit seiner arbeitslosen älteren Schwester Louise im tristen, grau-braunen Tal der Alpen. Nach oben, wo der Himmel blau, der Schnee weiss und die Outdoorausrüstungen glänzen, geht er nur, um den Schönen und Reichen ihre Skis zu klauen. Die Beute schleppt er nach unten, verkauft sie und sichert so das Einkommen der beiden. Topographie und Farben sind hier keine Ästhetik, sondern Gesellschaftskritik.
2012 | Regie: Ursula Meier | Schweiz | 97′ mit Kacey Mottet Klein und Léa Seydoux
La section de français de la KSWE a organisé le jeudi 8 juin 2017 un concert ouvert à tous avec Lucas Reynald et Nicolas Niedermann au Club Joy à Baden autour du thème „chansons francophones“.
Qui est Lucas Reynald? Voici sa biographie:
Lucas Reynald, 33 Jahre, ist ein Komponist, Gitarrist und Sänger aus dem Südwesten
Frankreichs, wo er heute mit seiner Familie lebt und als Künstler und Surflehrer arbeitet
(Hossegor – Tao Magic Glisse).
Seine Musikkarriere und Berufung fing an, als er zum ersten Mal die Band Nirvana hörte
(MTV unplugged in New York). Er lässt sich aber auch gerne von älteren Sängern inspirieren
wie Nicolas Peyrac, Maxime le Forestier oder Bernard Lavilliers.
Er hat das Conservatoire und Musikschulen besucht, bevor er sich selbstständig machen
konnte und heute als Autodidakt tätig ist.
Seinen Musikstil bezeichnet er als „variété française“ in Cruising-Version. Er spielt sowohl
Reggae und Folk wie auch Rock. Sein Clip „Guitariste“ wurde in der ersten Woche
auf Youtube 186’000 Mal angesehen. Seine Lieblingsthemen sind die Sehnsucht nach
Freiheit und Reisen und die Frage nach dem Sinn des Lebens. Er arbeitet momentan an
seiner ersten CD mit zehn Titeln, die in diesen Tagen publiziert wird. Für Konzerte spielt
er aber auch gerne Covers. Gerne braucht er auch andere Instrumente wie Harmonia,
Ukulele und Perkussion.
Une femme d’un certain âge («dans la fleur de l’âge», nous dit-elle), avec une énorme énergie et au charme irrésistible, s’adresse aux jeunes: «Chez nous au Sénégal, on voit de plus en plus de jeunes, et surtout de jeunes femmes dans la vie publique!» Un appel à la jeunesse, à l’engagement citoyen, au courage de prendre des décisions et des responsabilités.
Dans un élan enthousiaste, elle passe en revue les jeunes rappeurs au Sénégal, le mouvement citoyen «Y’en a marre», ces jeunes sénégalais qui ont la rage contre leurs dirigeants, contre les élites intellectuelles et qui font « bouger les choses».
A la question d’une élève : «Que peut-on faire, nous en Suisse, pour aider les Sénégalais?», Ken Bugul répond sans détour: «Il faut aller vers les gens, sur place, avoir des contacts directs avec eux, faire des échanges scolaires ou des petits projets: par exemple collecter ici en Suisse du matériel scolaire, rénover une salle de classe»
«Que peut-on faire contre le racisme?», demande une autre élève. «Ouvrez vos coeurs, ne vous laissez pas manipuler, soyez des individus libres, cultivez-vous, allez à l’école et apprenez!» Et d’évoquer la migration, un phénomène naturel: «Regardez les oiseaux: ils migrent de pays en pays et rendent la vie plus belle!», répond l’écrivain dans un élan poétique.
En ce temps de morosité ambiante et de crise permanente, un message plein d’espoir et d’humanité qui fait du bien à entendre !
Donnerstag, 21. Dezember 2017, um 17.30 Uhr im Kino Orient, Wettingen
In diesem Jahr ist die Regisseurin Agnes Varda mit einem Ehren-Oscar für ihr Lebenswerk ausgezeichnet worden. KantiKino zeigt ihren vielbeachteten Film «Sans toit ni loi». Das filmische Porträt über die Landstreicherin Mona beginnt mit ihrem Tod. Dort liegt sie in den Weinbergen des französischen Midi erfroren im Graben. Nüchtern und ohne Sentimentalität erzählt, lässt die Regisseurin Varda uns über die Nebenfiguren rätseln: Ist die totale Freiheit stets durch eine gewalttätige Form von Gesetzlosigkeit bedroht?
1985 | Regie: Agnes Varda | Frankreich | 105‘
mit Sandrine Bonnaire
Zweieinhalb Stunden lang haben Schülerinnen und Schüler der KSWE der französisch-senegalesischen Schriftstellerin Fatou Diome zugehört und mit ihr diskutiert. Fatou Diome (geb. 1968) lebt in Elsass und ist vor allem dank ihrem Roman Le ventre de l’Atlantique (dt. Der Bauch des Ozeans) international berühmt geworden.
Pour une fois, on pourrait fort bien se passer d’un compte rendu écrit et se contenter de faire défiler telles quelles, sans commentaires, les images de cette rencontre extraordinaire. Car, même si sa parole imagée est tout aussi riche et expressive, les gestes, la mimique, tout le corps de la conférencière parlent déjà tout seuls.
Ceux qui croyaient que Fatou Diome se mettait ainsi simplement à la portée de ses jeunes auditeurs non francophones, se sont vite rendu compte que c’était son tempérament, africain peut-être, qui s’exprimait.
Et qui disait, qui montrait toute sa chaleur humaine, son ouverture d’esprit, tout son humour surtout – on ne peut que regretter qu’on ne puisse pas entendre ici le petit rire irrésistible (pour le public, mais on dirait aussi pour elle-même) de la fille de 13 ans „qui la squatte encore“ et qui lui a inspiré selon elle ses meilleurs textes.
Et puis il y a aussi ce regard brillant, malicieux, qu’elle pose sur la comédie du monde, africain et européen, qu’elle s’amuse à mimer, ici comme dans ses livres: voici le macho africain qui, une fois émigré en France, ne rechignera plus à ramasser les crottes de chien ou à laver la vaisselle, voilà l’Européen qui a trouvé l’astuce de l’aide humanitaire pour continuer à traiter l’Africain avec condescendance, et à l’exploiter, enfin le petit neveu sénégalais qui se promène avec, sous le bras, un ballon de foot gonflé de ses rêves d’eldorado européen. En même temps, Fatou Diome qui n’aime pas les clichés et les généralisations, nous a suffisamment bien démontré que les choses ne sont pas si simples que cela. Pour de nombreux jeunes africains, „y en a marre“ et la conscience démocratique aussi progresse.
Trois leitmotivs universels au cours de ces deux heures : „éducation“, „respect“ et „pourquoi ?“, et comme conclusion, un appel de la part d’une femme forte qui s’en est sortie et qui en est fière, adressé à ceux et, surtout à celles qui, sans toujours bien s’en rendre compte, ont beaucoup de privilèges, en premier lieu le droit à une bonne formation, et qui n’ont donc, selon Fatou Diome, „aucune excuse“.